D’abord la paralysie
Madame S, 35 ans, chirurgienne, subit une hernie discale. Douleurs matinales intenses.
Diagnostic : hernie L5-S1 comprimant le nerf sciatique. L’opération est inévitable.
Trois semaines de repos sont prescrites, mais après 3 jours, on décide d’entamer sa rééducation.
Des mouvements simples réintroduisent la mobilité.
Convaincre le cerveau que le mouvement est allié, non ennemi.
Les débuts sont difficiles, mais les progrès visibles. La rééducation devient collaboration corps-esprit.
Puis le mouvement
Après 3 semaines, les douleurs sont atténuées, les mouvements plus fluides. Le contrôle revient.
Après 5-6 semaines, retour à la salle de musculation. Mollet gauche renforcé, colonne vertébrale réhabilitée.
À la 6ème semaine, 30 secondes de corde à sauter, symbole de persévérance et de progrès. On réintègre les contraintes liées aux impacts sur les structures de la colonne vertébrale.
À la 7ème semaine, les séances s’intensifient. Les volumes augmentent.
À la 8ème semaine, 50 minutes d’alternance de course et de marche validées, sans douleur.
Contrôler le mouvement
Un pas franchi, mais le parcours continue. Dorénavant place à la gestion du volume et de l’intensité pour renforcer le corps sans en faire trop.
La leçon à retenir : le mouvement est synonyme de guérison. Les périodes de repos et l’utilisation d’anti-inflammatoires peuvent aider, mais ils ne sont pas suffisants. Le mouvement demeure la clé pour la véritable récupération.
Le mouvement et les contraintes représentent le seul moyen de communication entre nous (environnement externe) et notre organisme (environnement interne). Le langage est la force. Ne coupe jamais totalement la communication.
Merci d’avoir lu cet article,
Motion Therapy Expert
PS : cet article ne vaut pas une consultation par un professionnel de santé.