Programmation : Etablir le point B

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Nous avons vu dans l’article précédent comment établir le point A d’une personne. Nous avons vu qu’il était important d’évaluer notamment deux aspects : la santé articulaire ainsi que le niveau de force absolue. Ces deux critères nous permettent de dessiner une première carte de l’individu que nous avons en face de nous.

Nous savons dorénavant quelles sont ses capacités articulaires et quelles sont ses restrictions. Nous connaissons également le niveau d’intensité, notamment nerveux, qu’il est capable de produire. Cela nous renseigne sur le versant central (neurologique) et périphérique (qualité des tissus), et il est primordial de conserver ces deux aspects en tête. L’un ne fonctionne pas sans l’autre.

Un cerveau, si on le pose sur la table, il ne sert à rien. Sans éléments périphériques à contrôler, il est inutile.

4 qualités pour le point B :

A MTE, nous pensons que le point B est l’état optimal de la personne, là où l’on souhaite l’amener. Il s’agit de notre ligne d’arrivée. Le point A étant la ligne de départ.

A partir des travaux du Dr. Chivers et J. Quint, nous avons établi 4 qualités qui doivent être retrouvés dans l’état optimal de l’individu. Ces qualités physiques permettent de remplir toutes les tâches quotidiennes et sportives de façon efficace. Elles doivent être développées.

Ces fameuses qualités sont :

  • Un bon niveau de fonctionnement articulaire : posséder suffisamment d’amplitude par rapport à l’environnement extérieur mais également suffisamment d’espace entre les deux os de l’articulation au niveau de l’environnement interne

  • Une certaine capacité de force absolue : capacité du système nerveux à générer un certain niveau de force à partir des tissus internes et au travers de l’environnement externe

  • Un haut niveau de force-vitesse (capacité à développer de la force rapidement) : c’est la décharge rapide d’un niveau de force provenant de l’effet cumulatif des tissus spécifiques et des capacités du système nerveux

  • La capacité de générer un certain niveau de force réactive (raideur, capacité d’absorber de la force et la dissiper et la capacité à stocker de la force) : c’est une capacité qui repose sur les tissus conjonctifs

Développer ces qualités

Selon l’individu, ses contraintes environnementales, son travail, son sport, certaines qualités vont avoir une prépondérance par rapport aux autres. Cependant, elles doivent toutes être développées.

Si l’on peut les entrainer, cela signifie qu’elles dépendent de la qualité du signal qu’on envoie à l’organisme pour permettre (ou pas) leur développement. Ainsi, lorsqu’une personne possède de bonnes articulations, de hauts niveaux de force et qu’elle est capable de les exprimer à un haut niveau de vitesse sans faiblesse de ses tissus conjonctifs, alors on atteint le point B.

L’objectif est donc d’amener l’athlète à atteindre les niveaux suffisants pour faire face à ses contraintes dans ces 4 domaines différents. Chaque individu ayant des demandes différentes.

Merci d’avoir lu cet article

Merci au travail du Dr. Chivers et J. Quint, une grande source d’inspiration

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